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La Roche
On retrouve dans les archives de la famille Jousserand, importante famille civraisienne, Herbergamentum de Ruppe, vers la fin du XV ème siècle. Le site de La Roche est très ancien, comme en témoignent de nombreux remplois dans les murs des anciens bâtiments. Une croix templière sur une dalle semble attester la présence de l'ordre en ce lieu à une période indéterminée. On raconte qu'un souterrain relierait le château de La Roche et le manoir de Montlorier
Autrefois, La Roche était un vaste domaine comprenant également La Grollerie, L'Age et le moulin de Lanière.
Au XIX ème siècle, le domaine appartenait à la famille Chevrier puis à la famille Cartier-Bresson Oberthur. Le capitaine Pierre Cartier-Bresson, tué à la guerre de 1914-1918, était l'oncle du photographe Henry Cartier-Bresson. A côté de l'ancienne maison de maître, il construisit le château moderne au milieu d'un vaste parc et s'en servit comme pavillon de chasse.
Le coteau de La Roche couronné par ses châteaux est un
des paysages emblématiques de notre commune.
Beauregard
Ancien château fort du XVème siècle reposant probablement sur des fondations plus anciennes.
Il occupait une position stratégique et contrôlait à la fois l'accès à la Charente et la route de Châtain.
Autrefois entouré de douves sèches et défendu par un petit pont levis, il possède une tour crénelée construite après 1865. D'après une légende, jusqu'à cette date, le château était resté inachevé, suite au décès du fils de l'ancien propriétaire qui serait tombé d'un échafaudage. Beauregard servit successivement de résidence à la famille de Monfrebeuf, tous enterrés en l'église d'Asnois, puis à la famille de Fleury. Plusieurs membres de cette dernière famille se distinguèrent par des faits d'armes ou par leur érudition. On retiendra particulièrement Edouard de Fleury, écrivain et poète de talent, collaborateur du journal l'Univers, ami de Lamartine, de Louis Veuillot et de Lacordaire.
Ancienne demeure du XVIIème siècle, le château au milieu de son beau parc arboré fut agrandi au XIX ème par Jules Malteste, homme de progrès et maire d'Asnois à partir de 1891. Le domaine de Châteauneuf était conçu pour fonctionner en autosuffisance. Depuis sa rénovation au XIX ème siècle, l'ensemble des bâtiments a très peu changé. Autour du château, les communs abritaient un four à pain, une forge, un chai et une étable servant aussi de laiterie. La retenue de l'étang alimentait un moulin à turbine, et un vivier à poissons, toujours visibles. Un bélier hydraulique, installé par monsieur Malteste, amenait l'eau en différents points du domaine et remplissait un bassin d'agrément devant le château. Pendant la deuxième guerre mondiale, le château a été réquisitionné par les douaniers de la ligne de démarcation.
En face du pavillon de chasse qui surplombe la vallée, on devine dans le pré au bord de la Charente d'anciens fossés. Ce sont les derniers vestiges d'une sorte de fortin, d'après des érudits du XIX ème siècle, un ancien moulin dépendant de l'abbaye de Charroux. Il y a une vingtaine d'années, on pouvait encore voir au milieu de cette structure de hauts murs de pierres. Ces vestiges intéressants n'ont jamais fait l'objet d'une fouille rigoureuse.
Montlorier
D'après certains érudits la cave voûtée de Montlorier remonterait au Iième siècle après Jésus-Christ (époque romaine)
On retrouve la trace de ce lieu qui surplombe magnifiquement la Charente dans les archives de l'abbaye de Charroux à la fin du XVIème siècle.
Bien que certains textes mentionnent une ancienne commanderie, le logis actuel, avec sa tour abritant un escalier en pierre ne semble pas remonter au delà de cette époque. Un pigeonnier sous le toit couronne le bâtiment. L'entrée de la propriété était défendue par deux tours avec des bouches à feu, mais l'une d'elles a été démolie, sans doute à la même époque où a été arasé le toit de la tourelle du logis. Le manoir de Montlorier a appartenu à la famille Chitton, noblesse de robe de religion protestante dont un des membres fut échevin de Niort, puis aux De Goret, et enfin à la famille De Chergé.
Une légende se rattachent au lieu:
A une certaine époque, des voleurs de bétail écumaient la région. Les habitants d'Asnois auraient demandé au seigneur de Montlorier de mettre leurs vaches à l'abri dans la cour et les écuries du château.
Peuroux
Ce beau chalet normand fut construit au début du XX ème siècle par Jean-Joyeux Laffuye, professeur de zoologie et de biologie des universités de Caen et de Paris, directeur d'un des premiers laboratoires d'analyses biologiques de l'eau en France (laboratoire Franck Desombres) et enfin député de l'arrondissement. Jean-Joyeux Laffuye possédait aussi une ferme et des vignes sur la commune de Surin. Très préoccupé par les problèmes d'eau potable, Jean Joyeux Laffuye fit installer une éolienne Bollée sur un château d'eau pour alimenter sa demeure ainsi que le hameau de Peuroux. Cette éolienne a fonctionné jusque à la deuxième guerre mondiale, puis elle fut mise hors service par les Allemands et remplacée par deux pompes électriques Mangin.